Le Baromètre Camping-Car Park du tourisme en camping-car de l’arrière-saison 2021

Comme chaque année, CAMPING-CAR PARK, 1er réseau européen d’aires d’étape et de services, vient de présenter fin octobre son « Baromètre du tourisme en camping-car au cours de l’arrière-saison ».  Cette photographie est fidèle des intentions des 550 000 camping-caristes français pour leurs vacances au cours de l’automne 2021.

Voici ce qu’il en ressort ci-dessous et les grands enseignements de cette étude exclusive, menée par CAMPING-CAR PARK du 28 septembre au 5 octobre 2021 auprès de 2.500 camping-caristes Français interrogés sur internet. Il porte sur leurs destinations de vacances d’octobre à décembre, le nombre de nuits prévues, leur ressenti face à la crise sanitaire, les préférences en termes d’étapes et leurs habitudes de séjours.

Destination France : D’ici la fin de l’année, 96% des camping-caristes interrogés ont prévu de voyager. Ils privilégieront les destinations suivantes : la Bretagne, encore au 1er rang des destinations régionales, qui devrait accueillir 16,40% des camping-caristes, soit près de 800 000 nuits. La Nouvelle-Aquitaine est au coude-à-coude avec la Bretagne et se place en deuxième position (16,31%), suivie de l’Occitanie (15,1%), l’Auvergne-Rhône-Alpes (9,7%), PACA (8,7%) et du Grand Est (7,9%).

Destinations variées : Les camping-caristes prévoient comme à leur habitude des séjours à la mer (67%), suivies des destinations nature à la campagne (55%). Les camping-caristes sont de plus en plus, à envisager des séjours à la montagne. Ils sont 33% à exprimer ce souhait pour l’arrière-saison 2021 contre 18% à la même période en 2020.

Les mois préférés : Les camping-caristes prévoient de partir très majoritairement hors vacances scolaires en octobre (51%), en novembre (40%) et en décembre (22%).

Séjours à l’étranger : Près de 30% des camping-caristes francophones ayant répondu prévoient de séjourner à l’étranger. C’est près de 10% de plus que pendant la saison estivale 2021. L’Espagne s’impose une nouvelle fois au 1er rang des intentions de séjours (62%), suivie du Portugal (39%) et de l’Italie (29%).

Habitude de séjour : Ils sont plus de 50% à envisager de séjourner sur des aires CAMPING-CAR PARK en raison de la facilité d’accès au réseau.

L’étude fait ressortir une prévision de 4,8 millions de nuits entre octobre et décembre 2021. L’apport économique des camping-caristes à l’économie française au cours de l’arrière-saison est ainsi estimé à 270 millions d’euros. En effet, un couple de camping-cariste dépense en moyenne 56€ par jour, 46€ pour les acteurs économiques locaux et 10€ pour l’hébergement.

Malgré la crise sanitaire, les camping-caristes souhaitent toujours séjourner en camping-car toute l’année et pas seulement pendant les vacances scolaires. Sur le réseau CAMPING-CAR PARK, les mois de juillet et août ne représentent d’ailleurs “que” 39% des nuits enregistrées sur une année. C’est une bonne nouvelle pour les communes qui souhaitent rendre leur destination plus vivante tout au long de l’année. La Covid-19 a néanmoins changé la façon dont les camping-caristes organisent leur séjour. Désormais, ils planifient davantage leur périple. Ils se renseignent sur le nombre d’emplacements disponibles sur les aires où ils souhaitent séjourner et ont même pris l’habitude de réserver. Ils évitent ainsi les mauvaises surprises en arrivant sur place, déclare Laurent Morice, fondateur de CAMPING-CAR PARK.

La COVID-19 ne constitue plus un frein aux déplacements des camping-caristes. En effet, seuls 4% des camping-caristes le considèrent comme tel alors qu’ils étaient plus de 20% l’année dernière à la même période.

Ils sont même près de 96% à envisager un séjour d’ici à la fin de l’année malgré la crise sanitaire. Près de 70% des répondants se montrent d’ailleurs confiant au sujet de l’épidémie et ne changeront rien à leurs habitudes.

Focus économique : Avec 40 millions de nuits par an, le marché de l’hébergement des camping-cars représente 39% du marché de l’hôtellerie de plein air. Ce marché bénéficie directement et indirectement à l’économie française à hauteur de 2,2 milliards d’euros chaque année.

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